Panier d'achat

0

Votre panier est vide

Aller à la boutique

Le sélénium (Se)

Le sélénium (Se)

Le sélénium est un puissant antioxydant biologique. Son action biologique converge avec celle de la vitamine E et doit être proportionnelle à la richesse alimentaire en acides gras polyinsaturés (Oméga 3-6-9) des huiles végétales. Ces dernières constituent la majeure partie des membranes cellulaires et elles sont très sensibles à l’oxydation.

Le sélénium, avec la vitamine E, protège les cellules et notamment les globules rouges face aux risques d’hémolyses (destruction des globules rouges avec libération de l’hémoglobine dans le plasma).
Le sélénium est un composant de l’enzyme qui désintoxique les membranes cellulaires.

Le sélénium et la vitamine E préviennent les microhémorragies et les oedèmes des muscles, du foie, du pancréas.

Le sélénium contribue également à réduire les risques de claquage musculaire (coup de sang-rhabdomyolise).

Il intervient aussi dans les processus hormonaux liés à l’ossification, l’immunité et la reproduction.

Les besoins en sélénium sont de l’ordre de 0,1 à 0,2 milligramme en admettant que la ration contienne suffisamment de vitamine E et d’autres antioxydants par rapport à sa teneur en acides gras polyinsaturés.

Les carences sont provoquées par un fourrage issu des sols primaires et peuvent être amplifiées par un excès de soufre (pulpe de betterave trop pressée) ou par un excès de cuivre.

La concentration en sélénium des sols de l’est du Canada et de plusieurs états des États-Unis est basse en sélénium. Les plantes de ces sols en contiennent moins de 0,05 milligramme alors qu’on estime qu’un niveau adéquat est de 0,1 milligramme soit plus du double. Des chevaux nourris au foin de pâturages avec ou sans grains et non supplémentés en sélénium risques une carence.

Par contre, au sud ouest des États-Unis, des plantes peuvent en contenir jusqu’à 50 milligrammes !
Il est impératif dans ces conditions de ne surtout pas supplémenter en sélénium et de varier l’origine de l’alimentation, car les risques d’intoxication sont bien réels.

Retour à l'article sur les minéraux